Lunettes


1ER NOVEMBRE 2010

Chez les opticiens en ligne, les lunettes coûtent deux ou trois fois moins cher qu’en boutique, à qualité égale. Une solution adaptée à un grand nombre de corrections.



Leurs noms : Happy View, Direct Optic, Simply Optic ou encore Confort Visuel. Leur but : nous proposer d’acheter nos lunettes correctrices en ligne (lunettes en ligne) sans consulter au préalable un opticien. Désormais autorisée en France, cette pratique existe depuis longtemps en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Et, à condition d’employer au moins un opticien diplômé, les sites spécialisés dans la vente en ligne sont agréés par la Sécurité Sociale et les mutuelles, ce qui permet à leurs clients de bénéficier des remboursements de ces organismes.



Des prix canons

Avec des packs à partir de 39€, incluant monture et verres correcteurs simples, les tarifs affichés sont très attractifs ! Au-delà de ces premiers prix, il faut compter autour de 200€ pour une monture de qualité supérieure (titane, acétate…) et des verres progressifs de correction moyenne signés d’un fabricant reconnu (Essilor…), et 250 à 300 € avec une monture de marque.



Les raisons de cette compétitivité ? Pas de boutique bien placée en centre-ville, une diffusion nationale et donc des volumes de vente potentiels bien supérieurs à ceux d’un magasin, et une marge bénéficiaire en moyenne deux fois moins élevée que celle des opticiens en ville.



Quelques limites

Est-ce la panacée pour autant ? Presque. A condition de prendre le soin de choisir une monture de bonne dimension, et de remplir soigneusement les questionnaires en ligne (ou d’envoyer une copie de son ordonnance), pas de mauvaise surprise au niveau de la qualité ou de la correction, même pour des verres progressifs. Et en cas de déception, on a quinze jours minimum pour se faire rembourser.



Toutefois, l’achat en ligne n’est pas conseillé pour les corrections extrêmes. D’ailleurs, sur la plupart des sites, ces valeurs sont plafonnées. Même chose pour les enfants jusqu'à 7 ans. D’autant qu’à cet âge, le visage évolue vite, ce qui impose de réajuster la monture plusieurs fois dans l’année. Là encore, le regard direct d’un opticien reste indispensable.



Comment ça marche ?

Référez-vous à vos lunettes actuelles pour choisir une monture de même taille (largeur, et longueur des branches), puis choisissez la forme et/ou la marque souhaitée pour restreindre la recherche parmi les centaines de références proposées. Sur Happy View, Confort Visuel et Direct Optic, on peut les essayer virtuellement sur la photo d’un mannequin ou sur sa propre photo en la téléchargeant sur le site. Seul Happy View propose d’essayer les montures à domicile (à l’exception des montures de marque), à raison de 3€ par paire, et jusqu’à 5 montures maximum. Expédiées par La Poste en Colissimo suivi, il faudra les renvoyer dans un délai d’une semaine, avec l’enveloppe préaffranchie fournie.



Pour les verres, on a le choix, selon les sites, entre plusieurs catégories et/ou marques correspondant à différents niveaux de correction. Sur ce point, c’est Direct Optic qui offre le plus large éventail de possibilités. Selon les cas, les traitements anti-rayures et antireflets sont inclus ou en supplément. Les traitements photochromiques (les verres foncent au soleil) ou une teinte solaire sont généralement proposés en option.



Grâce à l’ordonnance de l’ophtalmologiste, on renseigne en ligne sa correction visuelle pour chaque œil. Important : il faut également indiquer son écart pupillaire (l’écart entre l’arête du nez et chaque pupille) indispensable afin que les verres soient bien centrés. La meilleure solution consiste à faire réaliser cette mesure par l’ophtalmo. A défaut, on peut retrouver son écart pupillaire sur une ancienne facture d’un opticien. Happy View et Direct Optic proposent de le calculer d’après une photo, à réaliser en suivant soigneusement leurs indications. En cas de doute, on peut toujours appeler l’opticien du site.



Comme chez n’importe quel marchant en ligne, le montant total de l’achat, qui inclut monture, verres et options, est indiqué dans le « panier » virtuel. On peut ensuite relire son devis détaillé, l’imprimer, le sauvegarder ou le recevoir par mail, selon les cas. Si l’on décide de commander, on peut payer en ligne par carte bancaire ou, si l’on préfère, envoyer un chèque. Certains sites acceptent le paiement par virement ou encore via un compte PayPal. On n’oublie pas d’envoyer l’ordonnance, soit par fax, soit par mail après l’avoir scannée, ou encore par courrier, afin d’obtenir sa feuille de soins en vue d’être remboursée par la Sécurité Sociale et sa mutuelle.



Dans certains cas, on peut aller chez un opticien partenaire du site et les faire ajuster gratuitement. Si l’achat est concluant, on envoie comme d’habitude sa feuille de soins et sa facture à la Sécurité Sociale, puis à sa mutuelle pour obtenir le remboursement.



On n’est pas satisfaite ? On peut renvoyer ses lunettes (dans leur étui et en parfait état), dans un délai qui varie selon les sites, de quinze ou trente jours après livraison et obtenir selon les cas un échange ou un remboursement. Avant de faire cette démarche, il faut contacter le site, car certains imposent une procédure spécifique (chez Direct Optic et Simply Optic, il faut un numéro de réexpédition). Les frais de retour sont à la charge du client. Pensez à retourner aussi la feuille de soin.



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François (en pause)
Conseiller Easy-verres