De la transparence sur les verres de lunettes


1er JUILLET 2010


Le site marchand lancé en mai propose des verres de lunettes 40% moins chers que le marché. Avec 600 opticiens partenaires en France.


C’est en voyant son père arriver avec une facture de 900€ pour l’achat de lunettes que Jean Polier a l’idée de démarrer l’aventure Easy-verres. Néophyte dans le domaine de l’optique, il décide de donner un coup de pied dans la fourmilière en profitant du développement du web.


Mais si les sites comme HappyView ou Hans Anders dans le nord de la France proposent des lunettes à prix discount, Easy-verres se focalise sur la vente de verres à des tarifs en moyenne 40% inférieurs à ceux du marché : « la prise de mesure, l’ajustage et le contrôle des lunettes sont impossibles à réaliser à distance. Nous avons préféré laisser cette partie à des professionnels pour nous concentrer sur la vente des verres », explique Jean Polier. L’internaute peut choisir un verre de la marque allemande Sola (Carl Zeiss) ou espagnole Indo. Le site négocie également en amont le service de montage par un opticien pour les clients qui le désirent.


Si l’initiative a soulevé des vagues dans le milieu, le site a su rallier à sa cause 600 opticiens dans toute la France dont deux tiers d’indépendants. Il faut dire qu’Easy-verres a su trouver les arguments. En plus des 15€ pour le montage prélevés au client et reversés par le site à l’opticien partenaire, ce dernier touche aussi un pourcentage sur le verre de lunette vendu. En échange, il s’engage à pratiquer le montage dans un délai raisonnable et à proposer au client des montures inférieures à 50€. « Nous payons l’opticien pour lui envoyer des clients », résume Jean Polier. « Ils ne sont pas des otages et peuvent revenir sur le site pour changer d’opticien.


Options au choix


Autre avantage : le verre peut être changé pendant un mois à compter de la date de l’achat. Côté ergonomie, le site est d’une utilisation des plus simples. Le client entre ses critères en fonction de l’ordonnance. Il choisit ses options (type, taille de monture, coloration des verres), l’opticien à proximité, et règle par carte bancaire. Car si le tarif est avantageux, l’internaute ne bénéficie pas du tiers payant et doit payer d’un côté ses verres et de l’autre sa monture avec, dans ce cas, deux feuilles de remboursement à établir. L’initiative est suivie de près par de nombreux acteurs, dont Essilor, le numéro un des verres, qui, pour l’instant, refuse d’être référencé chez Easy-verres. Quelques concurrents pourraient s’inspirer d’un modèle où une commande par jour suffit à être rentable.




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François (en pause)
Conseiller Easy-verres