24 SEPTEMBRE 2010
Le Mondial de l'Optique Silmo a ouvert jeudi à Paris Nord Villepinte sous de bons auspices. Tous les indicateurs du marché semblent au vert. Mais la concurrence se fait de plus en plus rude et les e-opticiens grignotent petit à petit des parts de marché.
11 000 boutiques, un marché de 5,7 milliards d'euros et des marges plutôt confortables. Le métier d'opticien, commerce juteux, ne cesse d'attirer de nouveaux candidats. Derniers en date, les vendeurs sur internet.
Jusqu'à il y a peu, cette vente n'était pas autorisée en France. Les sites de lentilles se sont donc développés depuis l'étranger. Mais depuis 2009, la réglementation a changé.
Happyview.fr fut le premier e-opticien a être agréé par la Sécurité sociale. Aujourd'hui, avec 1,8 million d'euros de chiffre d'affaires, il vise 10 % du marché d'ici cinq ans. Son atout, comme pour les autres sites d'ailleurs : les prix de vente qui sont trois à quatre fois moins chers que chez les opticiens classiques.
Des risques ?
Mais ces e-opticiens sont montrés du doigt par la profession. Elle dénonce la qualité de service, concernant par exemple les prises de mesure, voire les risques pour la santé publique.
D'autres se sont donc engouffrés dans la brèche proposant uniquement les verres de lunettes sur Internet. Pour le reste easy-verres.com travaille avec un réseau d'opticiens partenaires.
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